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Étanchéité des bâtiments professionnels : détecter et prévenir l’infiltration d’eau pour prolonger la durée de vie des ouvrages

Sous l’effet conjugué des épisodes pluvieux intenses, de la complexité croissante des ouvrages et du vieillissement inévitable des matériaux, l’infiltration d’eau n’est plus un simple désordre ponctuel. Elle s’impose comme un véritable risque d’exploitation. Les conséquences sont multiples : affaiblissement des structures porteuses, perte de performance thermique des isolants, altération de la qualité de l’air intérieur, voire mise en péril de la continuité des activités pour les bâtiments industriels et tertiaires.

Face à cet enjeu, la réponse ne peut plus se limiter à une intervention corrective ou à la “rustine technique”. Prévenir et maîtriser l’infiltration d’eau, c’est raisonner système : mise en place d’un diagnostic instrumenté, conception selon les règles de l’art, choix de matériaux éprouvés et organisation d’une maintenance outillée et prédictive.

C’est ce parcours, du repérage précoce à la gestion durable des ouvrages, que nous allons explorer dans cet article, pensé pour les maîtres d’ouvrage, gestionnaires d’actifs et prescripteurs soucieux de fiabiliser leur patrimoine.

Identifier et qualifier les risques d’infiltration d’eau

Du désordre visible au diagnostic instrumenté

Une infiltration d’eau se manifeste rarement là où elle se produit. Une auréole au plafond, un isolant saturé ou un carrelage décollé ne sont que les symptômes d’un cheminement complexe. La première étape consiste à transformer cette observation empirique en un diagnostic objectivé.

Les référentiels normatifs, comme le DTU 43.1 pour les toitures-terrasses, encadrent cette démarche en exigeant une analyse des points singuliers (acrotères, relevés, pénétrations, évacuations).

L’approche moderne ne se limite pas à la vérification visuelle. Elle mobilise des outils de mesure : tests de mise en eau, hygrométrie de contact, inspection endoscopique.

L’objectif est double : confirmer l’origine et quantifier l’ampleur. Sans cette phase, toute intervention reste aléatoire et expose à la récidive.

Ce n’est pas un aléa marginal : selon la Building Commissioning Association, plus de 80 % des dépenses post-construction engagées pour corriger des désordres concernent des pathologies liées à l’humidité. Ce chiffre souligne combien la question de l’infiltration d’eau dépasse le seul inconfort des occupants pour devenir un enjeu économique et patrimonial majeur.

Méthodes de détection d’infiltration d’eau et de détection de fuite d’eau

Pour aller plus loin, l’industrie a développé des méthodes de détection non destructives. Elles permettent de localiser la source exacte d’une fuite d’eau ou d’une infiltration, sans engager de lourdes démolitions. Parmi elles :

  • La thermographie infrarouge : elle révèle les zones humides par différence de température, particulièrement utile sur les toitures isolées.
  • La corrélation acoustique : technologie empruntée aux réseaux hydrauliques, elle permet de repérer une Détection de fuite d’eau en analysant les vibrations générées par l’eau qui s’échappe.
  • Les colorants et fumigènes : techniques simples mais efficaces pour vérifier la continuité d’un complexe d’étanchéité.

Leur intérêt majeur réside dans le gain de temps et la réduction des coûts de reprise. Un diagnostic précis, c’est un chantier ciblé, donc un bâtiment moins immobilisé.

Spécificité de l’infiltration d’eau de pluie dans les murs

L’infiltration d’eau de pluie dans les murs constitue une problématique à part entière. Elle traduit souvent un défaut structurel : absence de coupure de capillarité, joints dégradés, couvertines ou solins défectueux, drainage périphérique inexistant. Contrairement aux toitures, la reprise est ici plus délicate car elle implique la maçonnerie elle-même.

Le traitement suppose une approche séquencée : purge des joints, reprise des appuis de fenêtre, consolidation des solins, puis mise en œuvre d’hydrofuges de façade ou de systèmes drainants. L’enjeu n’est pas seulement de bloquer l’eau mais de rétablir son chemin naturel vers l’extérieur.

Concevoir et maintenir la performance : l’étanchéité des toitures au cœur du dispositif

Panorama des systèmes d’étanchéité des toitures

La première barrière contre l’infiltration d’eau reste l’étanchéité des toitures. Le marché offre plusieurs solutions, chacune adaptée à un contexte spécifique :

  • Bitume modifié (SBS ou APP) : utilisé en multicouches, il combine résistance mécanique et réparabilité aisée.
  • EPDM : sa grande élasticité et sa résistance aux UV en font une solution durable pour les grands complexes industriels.
  • PVC-P et TPO : membranes thermoplastiques soudées à l’air chaud, elles présentent un bon rapport performance/prix.
  • Résines PMMA : appliquées à froid, elles conviennent aux zones complexes où les membranes sont difficiles à poser.

Mais au-delà du choix du système, c’est la qualité d’exécution qui conditionne la performance. Les surfaces courantes posent rarement problème : ce sont les points singuliers, relevés, acrotères, lanterneaux, évacuations, qui concentrent l’essentiel des risques de désordre. Une étanchéité réussie est donc d’abord une affaire de détails maîtrisés.

Maîtriser l’étanchéité toiture terrasse : points singuliers et interfaces

L’étanchéité toiture terrasse illustre cette complexité. Les toitures plates accumulent les contraintes : stagnation de l’eau, dilatations thermiques, charges d’exploitation (végétalisation, panneaux photovoltaïques). Une conception performante repose sur trois fondamentaux :

  • une pente minimale pour garantir l’écoulement ;
  • des relevés protégés et continus pour éviter les remontées capillaires ;
  • des interfaces soignées autour des lanterneaux, gaines et fixations.

C’est souvent là que survient la fuite d’eau : au contact d’un équipement ou d’une pénétration mal étanchée. D’où l’importance d’une pose qualifiée et de contrôles en fin de chantier (essais d’étanchéité, mise en eau, test fumigène).

Maintenance, contrôle et gestion prédictive

Une étanchéité, même bien conçue, n’est pas éternelle. L’eau, les UV et les variations thermiques finissent par fragiliser les matériaux. La maintenance devient alors le prolongement naturel de la conception.

Elle repose sur trois leviers :

  • l’inspection régulière : au moins une fois par an pour vérifier l’état des relevés et des évacuations ;
  • le nettoyage : un siphon obstrué suffit à provoquer une infiltration d’eau en quelques heures ;
  • la maintenance instrumentée : capteurs d’humidité, contrôle infrarouge périodique, système de traçage des fuites.

Ces pratiques transforment la gestion de l’étanchéité : on passe d’une logique curative à une logique prédictive, limitant les arrêts d’exploitation et les coûts imprévus.

Novha Étanchéité : expertise et valeur ajoutée

Face à ces enjeux, le rôle d’un partenaire spécialisé est décisif.

Novha Étanchéité, filiale du Groupe Novha, s’est imposée comme un acteur de référence sur les secteurs tertiaire, industriel et logistique dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Son approche se distingue par une maîtrise complète de la chaîne de valeur : étude, exécution et maintenance.

L’entreprise mobilise une expertise multi-matériaux (bitume, PVC, TPO, résines, EPDM), renforcée par des équipes qualifiées capables d’intervenir en site occupé sans interrompre l’activité. Elle intègre systématiquement des phases de diagnostic (y compris par détection d’infiltration d’eau et détection de fuite d’eau) et formalise la performance à travers des plans de contrôle et des réceptions par essais.

Ce qui fait sa force, au-delà de la technicité, c’est sa capacité à conjuguer réactivité et précision. Novha Étanchéité intervient aussi bien sur des projets neufs que sur des opérations de réhabilitation, où la contrainte de délai et la continuité d’activité exigent un haut niveau de préparation et de coordination. Pour un maître d’ouvrage, choisir Novha, c’est sécuriser la durabilité technique et économique de son bâtiment tout en garantissant la sérénité du chantier.

De la prévention à la durabilité : maîtriser l’infiltration d’eau

La lutte contre l’infiltration d’eau n’est pas une affaire de colmatage ponctuel. Elle exige une démarche globale : repérage des pathologies, détection de fuite d’eau instrumentée, conception adaptée, systèmes d’étanchéité des toitures performants, contrôle rigoureux des interfaces et maintenance prédictive.

Les maîtres d’ouvrage et gestionnaires qui s’inscrivent dans cette logique ne se contentent pas d’éviter les sinistres : ils prolongent la durée de vie de leurs actifs, garantissent le confort des occupants et optimisent leurs coûts d’exploitation.

En s’appuyant sur un expert tel que Novha Étanchéité, ils disposent d’un interlocuteur unique, capable de transformer un risque structurel en un levier de performance durable.